Le secteur social et médico-social s’est beaucoup professionnalisé et c’est une bonne chose car, au-delà du bénévolat, nous avons besoins de salarié formés et compétents pour accompagner les enfants et jeunes qui nous sont confié ainsi que leurs familles. Mais cela ne suffit pas, ne suffit plus. La professionnalisation du secteur s’est aussi accompagnée d’une standardisation de la prise en charge des personnes et d’une rationalisation des coûts qui risque de transformer, peu à peu, la relation d’aide basé sur une rencontre entre personnes en une froide prestation de service.
Les services de l’association ont donc besoin de pouvoir s’appuyer sur une vie associative forte, qui l’aide à décrypter les questions de société auxquelles nous sommes confrontés et qui inscrive l’activité des services au cœur d’une communauté d’hommes et de femmes solidaires les uns des autres.
Il faut tout un village pour élever un enfant